"Le gouvernement français va distribuer, avant l’été 2025, un manuel de survie à tous les foyers du pays. Ce guide est destiné à fournir aux citoyens des informations pratiques sur les démarches à suivre en cas de guerre, de catastrophe naturelle ou d’autres crises majeures." (Source : 20 Minutes - Voix du Nord et Europe 1)
Quand j'ai lu cet article ce matin, une pensée m'est venue à l'esprit ou plutôt un prénom : Sarah.
Pourquoi ce souvenir s'est-il imposé à mon esprit tout à coup ? Je ne saurais le dire, peut-être parce que ce nom évoquait la guerre.
Sarah était une petite fille qui venait à l'association "d'aide aux sans abris et des sans papiers" comme on les appelle pour un repas chaud, là où j'oeuvrais en tant que bénévole, il y a plusieurs années de cela maintenant.
Cette petite fille venait d'un pays en guerre, celle que l'on connait mal et qui a été si peu commentée dans nos chers médias.
"Les guerres de Yougoslavie sont une série de conflits violents dans les territoires de l'ancienne république fédérative socialiste de Yougoslavie, qui ont eu lieu entre 1991 et 2001."
Elle était jolie cette petite fille, taciturne et d'une grande douceur, néanmoins son visage avait souvent happé mon attention parce qu'elle avait le visage grave de ces enfants qui ont traversé des épreuves terribles, en l'occurence la guerre. Ils ont, ces innocents, ce regard particulier où se reflète une tristesse indéfinissable qui n'a pas de nom.
Mais dans le regard de Sarah il y avait quelque chose d'autre, un reflet singulier : celui de la sagesse.
Elle aimait dessiner Sarah, toutes sortes de formes avec des couleurs qu'elle s'attelait à trouver avec une infinie patience dans le bric à brac du petit coin de jeux. C'était surtout des personnes qu'elle dessinait, j'ai mis un certain temps à comprendre mais je crois que ça nous représentait nous, nous qui tentions d'apporter un peu de réconfort dans le tumulte de ces coeurs déchirés qui s'amassaient devant l'association tels des coquillages sur le rivage au gré des marées.
Si nous pouvions voir dans le coeur de ces enfants avec cet amour puissant de DIEU, je suis persuadée que nous serions à genoux, nous serions brisés.
Beaucoup vont l'être, brisés, dans un temps proche, pas parce que les informations d'aujourd'hui ont suscitées la peur à travers ce "kit d'urgence" annoncé comme une nécessité, au cas où une catastrophe voire une guerre à venir allait nous prémunir pour quelque jours des besoins élémentaires, mais parce que la Bible l'affirme.
Un tiers de la population mondiale voilà ce que disent les Ecritures, en sachant que nous sommes plus de huit milliards, le calcul est rapide, près de trois milliards vont mourir dans la fureur des armes redoutables et plus perfectionnées que celles des deux guerres mondiales.
La guerre ce n'est pas seulement des morts éparpillés sur des champs de bataille, c'est une destruction de tout ce qui nous donne cette certitude d'une sécurité qui abrite les êtres qui nous sont chers, à l'abri d'un certain confort. Tout s'écroule avec la vision de la souffrance, de la détresse, de la peur et de l'incompréhension qui s'abattent sur vous soudainement. Puis viennent la faim, la maladie, la colère et la violence pour beaucoup de survivants.
Certains se changent en loup, les gens cherchent à soulager cette angoisse qui ne les quitte plus et s'en prennent aux plus faibles. Votre voisin si gentil peut se jeter sur vous pour un paquet de pâtes, une bouteille d'eau ou quelques allumettes parce qu'il a une famille et que pour elle il est prêt à tout.
Mais il y en a d'autres qui seront des sources de réconfort parce qu'ils ont gardé malgré ces dures épreuves l'humanité qu'ils s'acharneront à maintenir malgré tout. La foi tel un feu dévorant un indestructible rempart contre la noirceur du mal, cette foi enracinée dans l'espérance et l'attente de Celui qui libérera ce monde de la folie : Jésus-Christ.
Les hommes d'hier dont la plupart ne sont plus et qui avaient survécu à l'impensable pourraient en témoigner encore mais ceux d'aujourd'hui qui dirigent le monde à la tête des puissances ne savent rien, ils sont sur le point de refaire l'histoire avec les mêmes erreurs et même de nouvelles et de plonger l'humanité dans un chaos encore plus tragique et plus destructeur que naguère.
Avec l'assentiment des populations, la nôtre en première ligne.
Et oui, tout comme le covid, nous voilà sollicités pour participer financièrement au réarmement de notre nation.
Les informations bien orientées, pensées et stratégiques affluent ces derniers jours.
"La Banque de France dans le rouge : du jamais vu depuis 20 ans." (Economie matin)
"Réarmement de la France : le « oui, mais… »
"L’épargne des Français : un levier encore sous-exploité" (Armée.com)
"Néanmoins, la vision française d’un effort budgétaire accru repose sur une approche conditionnelle."
Nous voilà donc de nouveau face à un choix dans un avenir proche, très proche pour ceux qui ont un peu d'argent sur leur livret A ou une assurance-vie. Bien entendu cela sera un geste volontaire des français de financer avec la promesse d'un petit bonus pour booster un peu les récalcitrants.
" Il ne s’agit pas d’imposer une direction, mais d’expliquer clairement aux épargnants comment et pourquoi leur capital pourrait contribuer à la défense nationale."
On n'impose rien disent-ils...
Non, on ne prendra pas l'épargne des gens sous la contrainte...disent-ils
Vraiment ?"
Si nous nous souvenons bien, ils affirmaient haut et fort que la "vaccination ne sera pas obligatoire" et puis tout a basculé.
La question morale et spirituelle peut donc d'ores et déjà être posée :
En tant que disciple de Jésus-Christ quelle doit être notre position ?
Je suis persuadée que chacun aura la réponse (ou la déjà) en se tournant vers le seul qui pourra lui répondre par la puissance de l'Esprit-Saint : Jésus-Christ.
Alors...
Je songe de nouveau à Sarah. Je ne l'ai revue qu'une fois, elle était adolescente, une bien jolle jeune fille et pourtant son regard était toujours aussi grave peut-être plus.
La guerre on ne l'oublie jamais et plus encore dans la mémoire des enfants.