Une bien triste tragédie théâtrale
"Dans l'avenir, nous éliminerons l'âme avec la médecine grâce à des vaccins qui supprimeront la conscience spirituelle" Rudolf Steiner
Le sang
Il circule inlassable dans votre corps, il transporte, récolte, emporte ce qui n'est pas nécessaire à votre organisme. Il défend tel un guerrier et répare comme un médecin. D'un rouge vif, il est partout, pulsé à chaque battement de votre cœur, dans vos artères, dans vos veines, dans vos poumons où émane votre souffle de vie, dans votre cerveau, vos muscles, vos os : il est indispensable à votre vie, comme le Fils de l'homme.
Et l'ennemi de l'humanité, Satan le sait.
Dans les années 80, une drôle de maladie s'est répandue comme une traînée de poudre, et ce, dans le monde entier. Les homosexuels ont été les premiers touchés mais pas seulement. Des femmes et des hommes découvrirent l'infidélité de leur conjoint(e)e lorsque leur système immunitaire lâcha, des milliers d'autres furent contaminés par le biais de transfusions. A ce jour on recense approximativement quarante millions de morts du sida, avec son lot de scandales, de chagrins, d'injustices, de misères et d'orphelins!
Nos gouvernants en place ont-ils pointé du doigt les mœurs et les dérives dans lesquels cette génération s'était laissée emporter ?
"Quels châtiments nouveaux vous infliger, Quand vous multipliez vos révoltes ? La tête entière est malade, Et tout le cœur est souffrant" Ésaïe 1.5
Le mal
Voilà une question intéressante, comment le MAL peut avec force s'étendre sur la terre entière par le biais d'une minorité d'hommes et faire accepter tout et n'importe quoi tel un acte médical expérimental au 21ème siècle ?
Comment peut-on discerner les mensonges de la vérité, les ténèbres de la lumière dans cette incessante propagande de ces deux dernières années ? Parce que nos sociétés judéo-chrétiennes ont tourné le dos à la sagesse divine et ont voulu une liberté dénuée de connaissances.
De plus, la responsabilité de nombreuses églises dites chrétiennes ont mis "la lumière" sous le boisseau. L'épée de la séparation tranchant le bien du mal s'est révélée inexistante et sans force.
Le monde a conquis la plupart des lieux de culte, d'une manière ou d'une autre.
Telle la statue du Roi Babylonien Nebucadnetsar, nous, nous refusons comme les compagnons de Daniel de nous soumettre aux "appels" à l'obéissance d'une "cour" illégitime dont leurs lois ont plongé la nation sous le joug des ténèbres.
Certains se battent déjà en levant cette bannière de la foi avec audace, avec bravoure et leurs résistances, sous toutes les latitudes nous parviennent malgré les oppositions farouches.
Comme Elichâ.
Elichâ vit dans le plus beau des pays comme l'a proclamé le prophète Ézéchiel, un pays que le Fils de l'homme a foulé il y a deux mille ans.
Israël, la terre de toutes les convoitises, une terre pétrie de promesses, celles accomplies et d'autres à venir. Il endure, Elichâ, les menaces, les leçons de morale d'anciens, les moqueries, les insultes et même parfois les coups : qu'importe !
Et justement, Elichâ endurait depuis un bon moment les invectives d'un aîné qui n'avait pas, mais vraiment pas apprécié de recevoir dans sa boîte aux lettres un nouveau tract du jeune homme.
"Pour qui te prends-tu ? Te rends-tu compte de ce que tu fais, jeune insensé !"
Elichâ ne broncha pas, il avait l'habitude. Son nom ne signifiait-il pas Dieu sauve, Dieu agrée ?
Depuis qu'il était revenu en Israël, la terre des prophètes, la terre de ses ancêtres, il avait tout entendu, tout enduré, même la violence. Être traité de fou, de blasphémateur ou d'insensé était pour lui insignifiant à entendre. Cela aurait pu être pire surtout venant d'un vieil homme comme Eli, attaché à la loi depuis toujours.
Mais Elichâ ne désarmait pas, même face à des personnes aussi influentes que son voisin qui en avait plus qu'assez d'entendre parler de Yeshoua.
Elichâ comprenait, car depuis qu'il était revenu de New-york il n'était plus le même. Il avait décrypté les prophéties de ce siècle, compris le danger que s'apprêtait à vivre son peuple et l'humanité entière. Mais l'ultime révélation qui l'avait bouleversé était celle qu'ils attendaient tous, le Messie. Ce roi tant espéré, tant prié et qui pourtant s'était révélé comme Isaïe l'avait prédit, au 8ème siècle avant qu'il paraisse, au temps où le peuple était encore sous l'occupation des Romains.
"Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l'Eternel ? Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire.…Isaie 53 : 1-2
Elichâ avait compris l'erreur des anciens, il y a deux mille ans, ces gardiens des commandements de Moïse. Ils avaient eu peur de perdre leurs privilèges, la domination sur le peuple face à cet homme faiseur de miracles, qui apaisait la souffrance, nourrissait les pauvres, redonnait espoir aux affligés et parlait de Dieu, parlait à Dieu comme un fils le nommant "Père".
Le jeune homme comprenait la stupeur qu'avaient dû ressentir ces prêtres à Jérusalem, en entendant des paroles aussi puissantes qui pouvaient ruiner leur position confortable.
Pouvaient-ils être blâmés ?
N'avait-il pas lui aussi refusé de discerner la lumière ? Lui, qui pourtant avait lu et relu les Écritures durant toute son enfance et acquiescé dans les synagogues, toutes paroles dites par les rabbins ?
Aurait-il agi autrement lors de la venue de ce libérateur tant désiré en ce temps-là ? Aurait-il été de ceux qui auraient cru, ou de ceux qui auraient criés "qu'on le crucifie?!"
Ces questions étaient cruciales pour lui car en tant que juif, les erreurs de ces ascendants avaient encore aujourd'hui de lourdes conséquences. La Torah, ce livre sacré, comportait certes, de stupéfiantes prophéties passées présentes et à venir néanmoins le voile sur les yeux des descendants d'Abraham le plongeait dans une tristesse infinie. Ils réfutaient, pour beaucoup encore, cette vérité de la Parole faite chair à travers le Fils venu par la volonté du Père, annoncée par les prophètes et accomplie il y a deux mille ans.
Pourtant quel privilège son peuple bénéficiait dans sa longue histoire à travers le temps, à travers les époques successives et que dire de cette terre si particulière, promise à ses pères qu'ils avaient reconquis après tant de souffrances, de rejets et de persécutions !
Fini la page sombre où les peuples ne les accepteraient jamais vraiment, jusqu'à vouloir les exterminer du dessus de la terre, fini cette malédiction qui avait semblé peser sur eux durant de longs siècles !
Et rien ni personne ne les chassera dorénavant de ce lieu sacré.
Toutefois Elichâ avait conscience que cette page d'histoire où le monde fut en feu n'était que le pâle reflet de ce qui se faufilait à l'horizon.
Il en avait été averti.
Cette fois, l'être qui allait s'avancer sur la scène mondiale aura bien plus de pouvoir, il dominerait et serait revêtu d'une puissance inimaginable tel un feu dévorant sur toute la surface de la terre.
Des hommes de l'ombre, manipulés par l'ennemi de l'humanité, Satan et ses hordes de déchus savent que le temps est proche, très proche : bientôt ils pourront achever là où d'autres ont échoué.
Néanmoins, Il ne se savait pas seul Elichâ dans cette course temporelle du salut, ils étaient des milliers à l'avoir discerné. Trop peu certes mais suffisamment pour Dieu. Ils n'auront aucune crainte, jusqu'à ce qu'ils soient mis à part.
A ce moment-là, l'Esprit de l’Éternel se retirera avec eux et une détresse que le monde n'aura jamais connu depuis sa fondation se déploiera sur le reste de l'humanité.
C'est pourquoi, armé de courage et de détermination, Elichâ n'abandonnait pas et continuait inlassablement à avertir et réveiller son peuple.
Rien, ni Eli ce vieil homme qui l'invectivait avec tant de hargne, ni ses proches, non, personne ne s'opposerait à cette vérité qu'il clamait jour après jour avec amour.
Une vérité où il avait entrevu cette extraordinaire promesse, un espoir fou que des millions d'hommes et de femmes partageaient avec lui, protégés dans l'ombre de la tendresse infinie de Dieu.
Une espérance que Elichâ discernait déjà à l'est de Jérusalem et que l'on appelait encore le "mont des Oliviers".
Que nous puissions être comme Paul et Elichâ, de ceux qui :
"je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ." Philippiens 3:14