Encore une nuit, une nuit où le sommeil m'a fui, mais cette fois-ci à l'aube, mon cœur a chaviré dans la peur.
Je sentais depuis plusieurs jours comme une indescriptible angoisse mêlée de tristesse, pressentiment de ce qui s'en vient sans pouvoir l'exprimer et même l'expliquer.
Comme toujours.
Pourtant, je connais bien cette sensation, je la côtoie, si je puis dire, depuis l'enfance.
Je pressens, je discerne, j'entrevoie dans mes sens une sorte d'immobilité, comme si le temps se figeait tout à coup. Difficile de définir ce que j'éprouve, mais ce que je sais c'est ce qui arrive après.
Indéniablement.
Et cette nuit, fut l'apogée d'un poids qui se faisait lourd à porter.
Le "son" représente l’ouïe.
Entendre avant de voir a une signification qu'il ne faut pas ignorer, oh, ça non !
Le bruit de sabots sur la baie qui surplombe la plage où je vais nager, a été la première alerte. J'entends ce cheval au galop sans le voir encore. La scène se dévoile enfin à mes regards un peu surpris. Un cheval blanc splendide monté par une toute jeune fille.
Je garde cette image en mémoire...qui me renvoie à ce son de "shofar" entendu quelque jour auparavant. Seule, dans un village silencieux comme déserté de ces habitants.
Cette sensation, de nouveau, d'une solitude terrible et du temps qui se fige. Puis ce puissant "son" de cor dans une nature qui s'est tue étrangement.
Je pense de suite, au livre de l'Apocalypse dans les Écritures.
Quelque instant plus tard, une personne âgée vient à moi et me dit que c'est le bruit d'une corne de chasse qui annonce l'ouverture de la chasse.
Moi je connais pas les us et coutumes de la chasse dans ma région, néanmoins, j'ai fini par vérifier.
Et il s'avère que la chasse dans ma région débutera seulement le 19 Septembre 2021 pour finir le 28 Février 2022 !
Un exercice ?
Je ne saurais le dire, néanmoins, je garde aussi en mémoire cet instant.
Jusqu'à cette nuit.
Ou plutôt à l'aube de cette nuit où mon esprit est en alerte même si la fatigue tiraille mon corps.
Le ciel s'est comme déchiré brusquement et le village s'est illuminé comme en plein jour!
Le tonnerre est assourdissant : l'intempérie soudaine et inattendue me liquéfie de terreur!
Les grondements de l'orage sont d'une telle violence qu'ils semblent fracasser même l’atmosphère !
Instinctivement, je songe à ces deux "sons" qui me parviennent comme des avertissements.
Je me mets à prier, car j'ai la certitude que ces éléments qui se déchaînent sont les reflets de la colère de l’Éternel.
L'aube est là, désormais, toutefois je n'y assiste pas. Je me suis endormie.
Au réveil, le psaume 78 s'est imposé à mon esprit, mais pas seulement.
Avertir, avertir, et avertir!
Sœurs et frères, le temps est venu de ne plus faire de crédits, de ne plus fixer vos regards sur un avenir qui ne sera pas.
Pas celui que nos aînés ont connu. C'est terminé. Terminé !
Tout comme le "déchirement" du ciel, un ultime choix est imminent pour chacun d'entre nous qui adorons le Roi des Rois, le Sauveur de l'humanité, notre Berger : Jésus-Christ.
Il y a ceux qui s'accrocheront à ce monde et ses biens matériels sous divers prétextes et les autres, ceux qui sont prêts à tous les sacrifices. Par amour de notre Seigneur.
Pour notre devenir extraordinaire, incroyable, merveilleux et unique avec LUI.
Alors ?
Vendez tout, vendez ce que vous pouvez, réunissez-vous, mettez tout en commun et réfugiez-vous dans des refuges ou créez en.
Et regarde ce que le Seigneur va faire bientôt.
Attends et tu verras.