Publié le
5 janvier 2018
, mis à jour le
22 mars 2018
Par
muriel max
Après les périples d’un long cheminement où le petit être humain se crée à l’abri des regards, il apparaît sur une terre, dans un timing parfait, qu’il va apprendre à connaître.
L’enfance est les fondements incontournables dans lesquels nous puisons tous au fil du temps.
Porteurs d’une culture particulière, de traditions, de savoirs et de connaissances selon le lieu où ils se trouvent, ceux qui auront la charge de cette nouvelle existence lui transmettront des richesses uniques.
L’amour en sera le moteur.
L’amour est indispensable. Je dirais même vital. Ceux qui en ont été privés, d’une façon ou d’une autre, le recherchera, de façon consciente ou pas, toute leur vie.
Les premières années de ces « petits » sont celles où leur personnalité se forgera, et comme une esquisse, elle donne déjà les aperçus de l’homme ou la femme en devenir.
Néanmoins, une question n'avait cessé de m'assaillir, et ce, dès mon plus jeune âge.
Dans quel but ?
Je découvrais au fil de mon enfance, une société que je pressentais incohérente et souvent dure.
Je savais qu'il existait d'autres "mondes", d'autres peuples où l'enfant est considéré comme une force vive, un porteur d'avenir et le garant des savoirs.
Les gens seraient fascinés d'entendre des récits de vies imprégnées d'une culture très ancienne, dont les connaissances si variées et si mystérieuses les emporteraient dans un émerveillement enivrant !
Il y avait eu, pourtant, dans ces veillées passées, d'une autre époque que nous avons perdue, où les « anciens » se racontaient, ces moments chargés d’émotions, où notre imagination vagabondait pour éveiller notre propre créativité, notre propre réflexion. Que de vocations sont nées de cela !
Parfois, au détour d'aînés dont la vie était sur le point de s'achever, j'ai eu souvent l’impression d'effleurer ce que les hommes avaient délaissés pour les ailes flamboyantes du modernisme.
Et pourtant, j’ai toujours eu la certitude d’entendre non pas l'être malmené par une vieillesse inéluctable qui racontait, mais celui du cœur palpitant de l’enfant qu'il avait été.
Hélas, la société que je voyais se façonner au fil du temps n'était plus qu'une vulgaire représentation de ce qu'elle promettait. Au fil des années, la réalité de mon existence terrestre se révélait plus éclairée, où le mensonge, l'absurdité des dogmes, et la vision d'un futur fracassant étaient perçus avec une lucidité déconcertante.
J'entrevoyais tout avec une sensibilité accrue et des facultés au-delà de celles habituelles.
Je savais que le chemin que les nations s'apprêtaient à emprunter serait semé de violence, de confusion, de désarroi et de peur.
L'ère qui s'annonçait pétrie d'avancées spectaculaires, et ce, dans tous les domaines, se revêtait déjà d'obscurité où le mystère de la vie s'était évanouie dans les tumultes d'une séduction impitoyable!
L'adversaire, le "déchu" comme nous l'appellons, a déjà jeté, et ce, depuis la fondation du monde, ses "filets" sur les hommes, les rendant aveugles.
Mais le temps vient où tout va basculer, et nous serons des millions à en porter l'espérance, ou en affronter les désastres.
A suivre......
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