Il avait un visage calme, sérieux, ses cheveux étaient bruns je crois et sa voix ferme mais douce où je n'avais perçu aucun jugement, non, juste un désir de savoir, de savoir pourquoi je me retrouvais en pleine nuit dans ma voiture avec les photos de mes enfants sur le siège passager, le regard ailleurs. Je ne sais comment il avait discerné en moi cette tristesse particulière et si douloureuse, c'était comme s'il pouvait lire mes pensées et voir l'état de mon cœur brisé.
C'était il y a longtemps, près de 30ans, quand le chaos ballotait mon existence jusqu'à la vider de tout son sens, là où le désespoir en avait revêtu mon âme tout entière.
Je ne me souviens plus de son nom, mais cet homme m'a sauvé la vie en quelque sorte. Il était gendarme et moi, une jeune mère pétrie de souffrance et d'égarement.
Je n'ai jamais oublié et je n'oublierai jamais cet homme qui a été sur mon chemin, un chemin qui est devenu bien plus florissant au fil des années ; il fait partie des semeurs finalement.
Je lis parfois sur le blog "profession gendarme" des noms et des hommages, des dates et des lieux avec toujours dans l'intitulé le geste fatal, sans retour, qui en dit long sur la détresse qui les ont conduit a renoncer à la vie.
Je n'ai pas les mots pour décrire ce que je ressens, néanmoins, je sais que je dois rappeler qui sont ces hommes et ses femmes qui sont les veilleurs de notre nation.
Pas seulement au regard d'un gouvernement terrestre, mais de celui céleste où leur fonction est porteur de lourdes responsabilités et sous le regard attentif de Dieu.
Dans la Bible ces "protecteurs" sont choisi pour punir ceux qui font le mal et approuver les gens de bien.
Et nous voyons à travers les Écritures, ces "gardes" indispensables sous divers empires à travers l'histoire, formés par les autorités en place, qui non seulement les respectaient, mais dont les fonctions leurs étaient indispensables.
Je sais ce que ces "piliers" de la nation ressentent quand les ordres des puissants en place ne reflètent ni la Foi ni la sagesse qui doivent guider chaque décision pour une justice sans faille, celle que Dieu approuve et valide.
Mais ces hommes savent que les autorités qui les jettent en pâture à la population, n'ont ni la Foi, ni la compassion qui la sied, ce discernement essentiel à la paix.
Pour ceux qui ont encore cette conscience imprégnée d'étincelle divine, ils ont compris. Ils sont là non plus pour servir le peuple, mais uniquement protéger le gouvernement en place, un gouvernement au service de l'argent et du pouvoir, qui écrase, détruit, vole et ment parce qu’il a fait allégeance au "prince de ce monde", pour des plaisirs, des promesses illusoires et une domination éphémère.
Et ils souffrent nos "gardiens", nos protecteurs, ils souffrent que leur talent, leur formation, leur professionnalisme et leur force puissent être au service de tels hommes, et ils s'obstinent malgré cela, à accomplir leur devoir consciencieusement, donnant le meilleur d'eux-mêmes. Et je salue de tels hommes et de telles femmes.
Néanmoins, certains ont atteint un tel épuisement et un tel désespoir qu'ils ont fini par lâcher. Pour de bon. Et mon cœur se brise.
Je sais qu'il y a trois catégories de "veilleurs" au sein de cette institution face à ce ravage qui se déploie devant eux.
Ceux qui obéissent en pensant qu'ils trouveront quelque bénéfice à se soumettre au regard de leur carrière.
D'autres le font, avec amertume mais voulant continuer à vivre malgré tout, à toucher leur chèque à la fin du mois et surtout pour protéger leur propre famille.
Et les autres, ceux qui refusent de plier le genou et qui veulent "obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes." Actes 5.29
Vous savez, vous autres qui êtes rentrés en résistance que les résistants d'hier seraient fiers de vous et certains encore vivants vous y encouragent.
Comme mon oncle. Un centenaire qui pourrait vous éclairer sur les épreuves que lui et tant d'autres ont du affronter avec courage et obstination.
Ils pourraient vous dire qu'il n'y avait pas qu'un ennemi, ces "rebelles", durant la deuxième guerre mondiale, oh non ! Ils en avaient trois.
L'un était le gouvernement qui avait abdiqué, l'autre une partie de la population, puis "l'occupant" : les allemands. Ça fait beaucoup, oh ça oui !
Insultés, humiliés, traqués, dénoncés, torturés, mis à mort parce qu’ils faisaient ce qui était juste, parce qu’ils n'avaient pas renoncé, eux, à se battre contre la folie d'un homme. Parce qu'ils ne pouvaient supporter l'injustice criante de ces hommes, ces femmes et de ces enfants qu'on balançaient aux ennemis comme des sacs poubelles !
Courageux et plein de bravoure, vos collègues d'hier, gendarmes ou policiers sous l'occupation ont aidé des Juifs à échapper à la déportation. Même s'ils devaient tout perdre.
Parce que personne, aucune autorité, aucun gouvernement, ne peut se substituer à Dieu. Et si la Loi est violée sur terre, elle ne pourra l'être au delà de cette vie, dans l'univers surnaturelle où tous les regards célestes sont posés sur nous.
Aujourd'hui, vous avez un choix à faire, pas tout à fait le même, certes, que celle du passé, toutefois notre nation, l'Europe, l'humanité toute entière est attaquée, manipulée, et va vers sa désolation. C'est écrit. Dieu nous a prévenu que nous aurions une "détresse comme jamais le monde n'a connu" et ne connaitra plus jamais. Mathieu 24.21
Bientôt, des décisions bien plus impitoyables que celles du passé vont être prises, oh, ça oui ! Et elles devront être exécutées avec vous. Ou sans vous.
Néanmoins, cette tribulation sera la dernière car viendra après un gouvernement divin, juste, saint, authentique où la Vérité et la connaissance seront dévoilées en pleine lumière.
Là aussi c'est écrit. Cette prophétie est sur le point de se réaliser.
"Souvenez-vous de ce qui s'est passé dès les temps anciens; Car je suis Dieu, et il n'y en a point d'autre, Je suis Dieu, et nul n'est semblable à moi. J'annonce dès le commencement ce qui doit arriver, Et longtemps d'avance ce qui n'est pas encore accompli; Je dis: Mes arrêts subsisteront, Et j'exécuterai toute ma volonté."Isaïe 46.10.
Ce jour-là, les ennemis que ont fait allégeance au Prince de ce monde, ces hommes sans foi ni loi, plieront le genou devant l’Éternel des armées, et la honte sera vu de tous. Et vous pourrez être fiers d'avoir obéi malgré les oppositions les plus virulentes à Dieu et d'avoir protégé la "famille", la véritable, celle reconnue ici sur terre et au-delà.
Il est écrit que nous sommes le "corps", un corps à des fonctions et des membres différents qui ont le même but : la Vie.
Vous faites partie de ce corps, et cette partie est celle qui protège et qui combat avec équité, ne l'oubliez jamais.
Alors si la détresse, l'incompréhension et la solitude s'imposent dans ta vie, ta vie si précieuse au regard de ton Créateur et aux nôtres, crie à pleins poumons le nom de Jésus-Christ et frappe à notre porte, nous serons là pour toi.
Mais ne lâche pas, ne lâche rien. Le temps vient, et il arrive où ta persévérance et ta foi, seront les "armes" que tu auras porté et brandi avec puissance. Et ces armes là, personne, ne peut te les enlever. Jamais.
Alors résistes, résistes de toutes tes forces !
Avec LUI. Avec nous.
" Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal." (Romain 13.4)